Fiscalité des dividendes, intérêts et plus-values mobilières : ce qui change pour 2018

Depuis le 1er janvier 2018, les épargnants ont le choix de soumettre leurs revenus de capitaux mobiliers soit au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30%, soit au barème de l’impôt sur le revenu (+ prélèvements sociaux). L’avantage d’opter pour une imposition au barème de l’impôt sur le revenu est que l’on peut bénéficier d’un abattement de 40% sur les dividendes et d’une CSG déductible de 6,8% sur les intérêts/dividendes/plus-values mobilières (la CSG pouvant être déduite est toutefois devenue plafonnée).

S’agissant des plus-values mobilières sur cession de titres de PME pour départ à la retraite, le dirigeant pourra bénéficier d’un abattement fixe de 500 000€. S’il a acquis les titres avant le 1er janvier 2018, il pourra bénéficier d’un abattement renforcé de 85% s’il opte pour le barème de l’impôt sur le revenu mais il ne pourra pas cumuler cet abattement renforcé avec l’abattement de 500 000€.

Du fait de la réforme, il n’est plus possible d’opter pour une imposition à un taux forfaitaire et libératoire lorsque les intérêts perçus sont inférieurs à 2 000€ par an. De même qu’il n’est plus possible de bénéficier de l’abattement renforcé de 85% en cas de cession intrafamiliale. Enfin, les Plan Epargne Logement (PEL) et Compte Epargne Temps (CET) ouverts à compter du 1er janvier 2018 deviennent imposés au PFU (perte de l’exonération) et la prime d’épargne logement a été supprimée.